Agir pour une transition écologique ambitieuse et responsable

Relever le défi environnemental est une priorité pour les armateurs français. Au sein d’Armateurs de France, ils s’engagent activement à réduire leurs impacts et à construire un shipping durable et responsable.

Cap sur le zéro émission nette en 2050

Les armateurs français sont mobilisés et investissent massivement pour atteindre l’objectif fixé par l’Organisation maritime internationale (OMI).

Un mix d’innovations pour décarboner

Les solutions se complètent : efficacité énergétique, biocarburants, GNL, e-carburants, propulsion vélique, électrification…

Réduire les pollutions atmosphériques

Les compagnies innovent pour améliorer la qualité de l’air et protéger la santé des populations vivant près des zones portuaires et maritimes.

Préserver la biodiversité marine

Les armateurs agissent pour réduire leurs impacts : prévention des pollutions, limitation du bruit sous-marin et des collisions avec les cétacés, protection des écosystèmes.

Circularité : déchets et recyclage des navires

Les armateurs valorisent les déchets et s’engagent pour un recyclage sûr et responsable des navires, garantissant la sécurité des travailleurs et la préservation de l’environnement.

Des actions concrètes


pour une flotte plus vertueuse et durable

Naviguer dans un cadre réglementaire en constante évolution
Les enjeux environnementaux maritimes sont encadrés par de nombreuses normes internationales (MARPOL, CII, IMO Net Zero Framework, BBNJ), européennes (FuelEU, EU ETS, CSRD) et nationales. Les compagnies françaises doivent s’adapter et anticiper ces exigences dans un environnement complexe. Armateurs de France défend un cadre international cohérent pour limiter les distorsions de concurrence et les surcharges administratives.

Plan stratégique de décarbonation de la filière maritime (PSDM)
Pour accompagner la transition du secteur maritime français et faire face à des investissements massifs estimés entre 75 et 110 milliards d’euros, Armateurs de France, le GICAN et l’Union des ports de France ont lancé en 2025 une initiative commune. L’objectif : mobiliser les revenus de l’ETS (jusqu’à 350 millions d’euros par an) pour décarboner navires, ports, chantiers navals et équipementiers, tout en soutenant la réindustrialisation et le pavillon français.

Le sens du collectif face aux enjeux environnementaux
La transition écologique du secteur maritime repose sur la mobilisation de toute la chaîne de valeur : armateurs, industriels, scientifiques et institutions. Armateurs de France entretient des partenariats actifs avec les administrations, ONG, instituts techniques tel que comme MEET 2050 et acteurs économiques pour partager expertises, développer des solutions concrètes et renforcer l’accompagnement de ses membres.

Viser l’excellence avec le programme Green Marine Europe
Depuis son lancement en 2019, Armateurs de France soutient le programme de certification volontaire Green Marine Europe. Ce dispositif permet aux compagnies de mesurer et d’améliorer leur performance environnementale sur les enjeux clés : qualité de l’air et de l’eau, décarbonation, circularité, biodiversité. Les participants doivent dépasser les exigences réglementaires et démontrer une amélioration continue pour obtenir la certification.

Innover et combiner les solutions pour plus d’impact
Le renouvellement majeur de la flotte mondiale s’accompagne d’innovations visant à cumuler les réductions d’impacts : la réduction de vitesse limite les émissions et les collisions avec les cétacés ; le GNL supprime les émissions de soufre et réduit de 20 % les gaz à effet de serre. Les armateurs français recherchent des synergies concrètes pour conjuguer performance économique et durabilité environnementale.

3%


des émissions mondiales de gaz à effet de serre proviennent du transport maritime, le moins polluant à la tonne transportée.

17


membres d’Armateurs de France sont certifiés Green Marine Europe en 2025 (contre 6 en 2019).

Le comité environnement

Il réunit les responsables développement durable, RSE et transition énergétique des compagnies maritimes. Il offre un cadre dédié pour structurer les travaux liés aux émissions des navires, à la protection de la biodiversité et à la circularité, et pour définir les positions communes de la filière.

F.A.Q

Foire aux questions

La flotte française est très diversifiée : il n’existe pas de solution unique. Chaque armateur étudie les différents leviers de décarbonation pour définir le mix énergétique le plus adapté à son type de navire et à son activité.
Aussi appelée CENAQ, cette solution permet de couper les moteurs et la consommation de carburant pendant l’escale, supprimant les émissions. Elle permet aussi de recharger les batteries de certains navires pour une navigation plus durable.
Des solutions techniques sur les hélices, la coque ou les machines réduisent le bruit sous-marin. Des mesures opérationnelles, comme la réduction de vitesse, contribuent également à limiter les nuisances sonores.
Les navires sont recyclés dans des chantiers certifiés. Les matériaux sont réemployés ou valorisés conformément aux normes internationales, garantissant une gestion sûre et respectueuse de l’environnement.
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Économie & fiscalité